Dans l’étreinte de mes peurs,
j’apprivoise ton obscurité
Pour goûter aux contrastes de ta lumière,
ton audace l’a uni avec son ombre
Et pourtant, cette dualité n’est qu’un jet de ta création
car bien au-delà de toutes nos réalisations
tu dois tant sourire de toutes nos traditions …
De grands maîtres s’imaginent parfois t’avoir conquis
tels des enfants, délimitent ton absolu
parlent de libération, de fin de quête …
Quelle bienveillance, celle de nous laisser imaginer un but et une finalité face à la vastitude de ta conscience infinie.
Quel amour de nous éviter le vertige de ton éternité.
Sommes-nous encore dans le ventre de ta création pour ne pas pouvoir vivre encore la naissance incarnée de ta divinité ?
Merci alors d’avoir imaginé la patience …
Ainsi, sous les couches de notre inconscience illuminée
nous pouvons quand même briller de notre spiritualité.
François Breton