De quel bois as-tu fais
ceux qui sous la complainte du vital
sentent ce que tu extrais avec joie
d’un astral encore si primaire ?
De quel terreau sont nés
ceux qui sous la tyrannie du mental
perçoivent la structure d’une création sublime prendre forme
malgré l’esquisse naissante d’une raison encore si fragile ?
De quel soleil éclaires-tu
ceux que ta grâce aime à faire fleurir
pour ensemencer une multiplicité de ta lumière
encore dans l’humidité d’une terre à l’apparence si peu fertile ?
Bien que cette évolution cachée nous fait croire aux privilèges de certains …
Tu nous offres à tous avec abondance
le fait de grandir, de t’écouter
de te suivre et de t’aimer.
François Breton